Le Khareef à Salalah, l'"autre" Oman
Bonjour à vous tous!
Je reprends la plume peu de temps après le dernier article pour vous donner un petit aperçu de mon dernier week end, passé en charmante compagnie à l'extrême sud d'Oman, à Salalah.
Salalah, c'est peut-être une petite ville (du genre un gros Gouvieux, pour les connaisseurs...) mais c'est quand meme la deuxième ville d'Oman (loin derrière Mascate, quand même) et avant tout la capitale de l'Oman méridional : la région du Dhofar, coupée du nord du pays par 1000 km de vide.
La ville est située au bord de l'océan indien, regardant donc vers le sud, et est encerclée par une (petite) chaine de montagne, qui la sépare de l'immense steppe qui s'étend au nord.
A travers cette steppe, seule une simple route goudronnée relie la ville à la côte nord (bien plus densément peuplée), mais comme Oman est un pays à la pointe de la technologie, Salalah abrite un aéroport international (sisi! ya même des avions qui viennent de Dubaï, dis donc!), ce qui permet d'y aller en 1h30 pour un prix raisonnable et de ne pas se taper les 14 heures infernales de bus tape-cul aller + retour en un week end...
Mais Salalah, c'est aussi et surtout l'endroit vachement à la mode chaque année entre mi juin et mi septembre : l'endroit dont tout le monde parle, l'endroit où il FAUT être vu, bref, l'endroit où il ne fait pas 45 degrés et un cagnard de plomb chaque jour qu'Allah fait...
car à Salalah, à cette période de l'année, c'est le Khareef, à savoir la mousson!
Imaginez un peu le rêve :
un ciel complètement couvert, une humidité ambiante proche des 100%, un crachin breton permanent, une mer démontée dont l'eau est plus froide que la température corporelle (pas comme Mascate, donc) et un mercure qui ne dépasse jamais les 30 degrés... avec en plus de ça, de l'eau dans les rivières et de la verdure partout!!!
Ca vous parait peut-être peu entraînant comme climat, mais c'est ici considéré comme le paradis... Pour un Omanais, chaque séjour à Salalah est un vrai plaisir! Les Français partent chaque été à la recherche du soleil et de la chaleur vers le sud, sur la côte méditerranéenne, tandis qu'à la même époque, les Omanais partent aussi vers le sud, mais pour fuir la fournaise mascatienne et se réfugier sous les nuages de la mousson.
Alors voilà, l' "autre" Oman, c'est ça :
Je reprends la plume peu de temps après le dernier article pour vous donner un petit aperçu de mon dernier week end, passé en charmante compagnie à l'extrême sud d'Oman, à Salalah.
Salalah, c'est peut-être une petite ville (du genre un gros Gouvieux, pour les connaisseurs...) mais c'est quand meme la deuxième ville d'Oman (loin derrière Mascate, quand même) et avant tout la capitale de l'Oman méridional : la région du Dhofar, coupée du nord du pays par 1000 km de vide.
La ville est située au bord de l'océan indien, regardant donc vers le sud, et est encerclée par une (petite) chaine de montagne, qui la sépare de l'immense steppe qui s'étend au nord.
A travers cette steppe, seule une simple route goudronnée relie la ville à la côte nord (bien plus densément peuplée), mais comme Oman est un pays à la pointe de la technologie, Salalah abrite un aéroport international (sisi! ya même des avions qui viennent de Dubaï, dis donc!), ce qui permet d'y aller en 1h30 pour un prix raisonnable et de ne pas se taper les 14 heures infernales de bus tape-cul aller + retour en un week end...
Mais Salalah, c'est aussi et surtout l'endroit vachement à la mode chaque année entre mi juin et mi septembre : l'endroit dont tout le monde parle, l'endroit où il FAUT être vu, bref, l'endroit où il ne fait pas 45 degrés et un cagnard de plomb chaque jour qu'Allah fait...
car à Salalah, à cette période de l'année, c'est le Khareef, à savoir la mousson!
Imaginez un peu le rêve :
un ciel complètement couvert, une humidité ambiante proche des 100%, un crachin breton permanent, une mer démontée dont l'eau est plus froide que la température corporelle (pas comme Mascate, donc) et un mercure qui ne dépasse jamais les 30 degrés... avec en plus de ça, de l'eau dans les rivières et de la verdure partout!!!
Ca vous parait peut-être peu entraînant comme climat, mais c'est ici considéré comme le paradis... Pour un Omanais, chaque séjour à Salalah est un vrai plaisir! Les Français partent chaque été à la recherche du soleil et de la chaleur vers le sud, sur la côte méditerranéenne, tandis qu'à la même époque, les Omanais partent aussi vers le sud, mais pour fuir la fournaise mascatienne et se réfugier sous les nuages de la mousson.
Alors voilà, l' "autre" Oman, c'est ça :
Du vert, du vert, encore du vert!
Une famille de vacanciers devant les chutes du Wadi Dirbat
D'autres chutes plus en amont sur le même wadi
Trois Omanais, ébahis par l'eau qui coule...
Une famille de vacanciers devant les chutes du Wadi Dirbat
D'autres chutes plus en amont sur le même wadi
Trois Omanais, ébahis par l'eau qui coule...
Toute cette fraîcheur est quelque chose de plutôt rare dans le coin...
Seul le Yemen (à une centaine de km à l'ouest de Salalah) est également touché par la mousson qui balaie tout l'océan indien mais qui ne lèche que l'extrême sud de la péninsule. Cependant, les touristes (même ceux venant du Golfe) ne s'y aventurent pas car le Yemen reste un pays à part, reclu sur lui-même, plus pauvre que ses voisins (plus pauvre que l'Oman), dont la population montagnarde est considérée par les autre pays "peu civilisée", à savoir rude et pas très bavarde.
N'ayant pas d'infrastructures pour accueillir tous ces touristes et étant peu sécurisé (des touristes occidentaux ont encore été pris en otages il y a quelques mois), le Yemen ne concurrence donc pas Salalah.
Du coup, Salalah attire un paquet de monde en juillet et en août, ce qui en fait la première destination touristique pour les habitants des pays du Golfe : les Saoudiens et les Emiratis sont là-bas aussi nombreux que les Hollandais en caravane l'été chez nous en France... Par contre, comme très souvent en Oman, très très peu d'occidentaux! Nous étions en permanence les seuls européens dans les coins très fréquentés (comme les chutes d'eau ci dessus sur les photos) et on attirait du coup moult regards curieux, amusés ou méfiants...
Et ce n'est pas tout! Pour célébrer la Mousson, un grand festival est organisé du 15 juillet au 15 août dans un grand parc de la ville : fête foraine géante, concerts, musiques et danses traditionnelles, souqs, ... le festival est réputé dans toute la péninsule et attire également moult touristes.
Voici donc quelques photos des danses omanaises que j'ai péniblement prises de nuit, de loin et sans flash... :
Seul le Yemen (à une centaine de km à l'ouest de Salalah) est également touché par la mousson qui balaie tout l'océan indien mais qui ne lèche que l'extrême sud de la péninsule. Cependant, les touristes (même ceux venant du Golfe) ne s'y aventurent pas car le Yemen reste un pays à part, reclu sur lui-même, plus pauvre que ses voisins (plus pauvre que l'Oman), dont la population montagnarde est considérée par les autre pays "peu civilisée", à savoir rude et pas très bavarde.
N'ayant pas d'infrastructures pour accueillir tous ces touristes et étant peu sécurisé (des touristes occidentaux ont encore été pris en otages il y a quelques mois), le Yemen ne concurrence donc pas Salalah.
Du coup, Salalah attire un paquet de monde en juillet et en août, ce qui en fait la première destination touristique pour les habitants des pays du Golfe : les Saoudiens et les Emiratis sont là-bas aussi nombreux que les Hollandais en caravane l'été chez nous en France... Par contre, comme très souvent en Oman, très très peu d'occidentaux! Nous étions en permanence les seuls européens dans les coins très fréquentés (comme les chutes d'eau ci dessus sur les photos) et on attirait du coup moult regards curieux, amusés ou méfiants...
Et ce n'est pas tout! Pour célébrer la Mousson, un grand festival est organisé du 15 juillet au 15 août dans un grand parc de la ville : fête foraine géante, concerts, musiques et danses traditionnelles, souqs, ... le festival est réputé dans toute la péninsule et attire également moult touristes.
Voici donc quelques photos des danses omanaises que j'ai péniblement prises de nuit, de loin et sans flash... :
Danses traditionnelles omanaises : des hommes uniquement, évidemment...
Voilà donc à quoi ressemble Salalah, qui a été pour Fabienne et moi un vrai courant d'air frais le temps d'un week end de trois jours au milieu de l'été mascato-abudhabien...
Allez hop, question bonus : qu'est ce donc que ça?
Bonnes vacances les machaplouks!
pel, en plein chaud-froid...
Allez hop, question bonus : qu'est ce donc que ça?
Bonnes vacances les machaplouks!
pel, en plein chaud-froid...