Abu dhabi, ville verticale
bien le bonjour a tous!
allez, aujourdhui, on change un peu de la routine et on va voir ce qui se passe de l'autre coté de la frontiere, la-bas, plus à l'ouest, aux zémirats arabes unis, pays voisin du sultanat d'oman, faut il le rappeler, et plus exactement, à abu dhabi, sa capitale.
alors pour commencer, abu dhabi, c'est l'opposé complet de mascate. Oubiez tout ce que vous avez dejà lu, ici aux zémirats, malgré une culture d'origine quouazi identique, c'est le jour et la nuit par rapport à l'oman, pourtant tout proche. J'en entends encore qui m'accusaient avant mon départ de partir au pays des pétro dollars, nager dans les billets verts, trouver du pétrole en plantant des choux dans le jardin. Et bien non, oman a du pétrole, d'accord, mais franchement pas beaucoup : c'est le 25eme pays producteur de pétrole, à 740,000 barils par jour (à comparer aux 9,600,000 de l'arabie saoudite ou aux 7,270,000 des zétats zunis...).
Et qui dit moins de pétrole, dit moins de sous, et qui dit moins de sous dit moins de "développement". Quand on passe la frontiere de l'Oman vers les Emirats Arabes Unis, on passe du meme coup d'une petite route de montagne à une 4 voies impeccable illuminée même en pleine nuit, et on roule alors pleins gaz vers Abu Dhabi.
Donc, Abu Dhabi est la capitale des Zémirats Arabes Unis. Comme le pays a 36 ans, ben du coup la capitale aussi. Il faut donc imaginer qu'il y a 37 ans, au même endroit où l'on trouve aujourd'hui des alignements de gratte ciel allucinants, il y avait alors des dunes de sable jusqu'à l'horizon et trois bédouins qui se servaient le thé sous une tente en peau de dromadaire...
La ville a donc poussé comme un champignon en quelques années et a maintenant quouaziment conquis toute l'île sur laquelle elle est bâtie. Les trois bédouins et la tente en peau de dromadaire ont à peine eu le temps de déguerpir avant de se faire ensevelir par le bitume et le béton... L'aéroport a déjà été délocalisé sur le continent, les polders se créent un peu partout et la ligne de la cote recule sans cesse, tandis que les projets pharaoniques poussent sur les îles immédiatement voisines, comme par exemple les moult musées qui vont voir le jour au nord de la ville, dont l'annexe du Louvre...
La ville est plutot grande, on mettrait bien 3 heures à la traverser à pieds, mais comme toute ville nouvelle, est bien rangée et bien géométrique : les rues numérotées impaires parallèles à la corniche, les rues numérotées paires perpendiculaires, des avenues bordées de méga gratte ciels d'une vingtaine d'étages minimum chacun et des intérieurs de "quartiers" un peu moins hauts (tout de meme...).
Cependant, Abu Dhabi reste une ville sympatoche où j'aime bien aller me promener à pieds le long des grandes avenues et à l'intérieur des quartiers, grimper en haut des vieux immeubles dont l'accès au toit n'est pas condamné et m'asseoir à la terasse d'un boui boui boire un coup et fumer la shisha... Meme grande, la ville est encore à dimension humaine, et au contraire de Dubai, on peut s'y promener à pieds.
Dubai, la gigantesque, la ville hors normes, la ville du trop. Dubai est une ville impossible, trop grande, trop étalée, sans centre, sans repère, faite uniquement d'autoroutes et d'échangeurs, de chantiers et d'échafaudages. Le piéton à Dubai est un piéton mort.
A Abu Dhabi, ce qui est sympa aussi, c'est le mélange du "vieux" (par la j'entends années 60 ou 70) et de l'ultra-moderne, du traditionnel et de l'avant-gardiste, de la misère et du luxe, du poussiéreux et du brillant... Les voitures de kékés cotoient les vélos rouillés des pakistanais, les buildings de verre dominent les vieilles tours des sixties, les petites boutiques tenues par des indiens font face aux méga-giga-super centres commerciaux... des contrastes partout, j'aime bien!
Bon, allez zou place aux images :
La 5ème avenue...
Vue de la corniche depuis le port aux Dhows (bateaux de pêche traditionnels en bois), toujours en activité!
Lumières urbaines...
His Excellency Sheikh Zayed, défunt père de la nation, et ses deux fistons qui ont repris l'entreprise de papa, dont Sheikh Khalifa bin Zayed, à droite.
Abu Dhabi a aussi un super chantier naval pour Dhows et autres bateaux en bois. Ici tout se fait à la main...
Un propriétaire émirati vient voir comment le chantier se passe et donne un coup de main aux ouvriers indiens et iraniens.
La grande mosquée, dont le chantier est quouazi fini : on peut dire qu'elle a de la gueule!
Deux ouvriers : une petite pause en fin de journée...
defined
mélanges architecturaux!
Une famille indienne endimanchée, dans la 2ème avenue.
Une autre famille, émiratie, celle-là...
Un pêcheur sur le port des dhows.
Une émiratie d'adoption!
allez, aujourdhui, on change un peu de la routine et on va voir ce qui se passe de l'autre coté de la frontiere, la-bas, plus à l'ouest, aux zémirats arabes unis, pays voisin du sultanat d'oman, faut il le rappeler, et plus exactement, à abu dhabi, sa capitale.
alors pour commencer, abu dhabi, c'est l'opposé complet de mascate. Oubiez tout ce que vous avez dejà lu, ici aux zémirats, malgré une culture d'origine quouazi identique, c'est le jour et la nuit par rapport à l'oman, pourtant tout proche. J'en entends encore qui m'accusaient avant mon départ de partir au pays des pétro dollars, nager dans les billets verts, trouver du pétrole en plantant des choux dans le jardin. Et bien non, oman a du pétrole, d'accord, mais franchement pas beaucoup : c'est le 25eme pays producteur de pétrole, à 740,000 barils par jour (à comparer aux 9,600,000 de l'arabie saoudite ou aux 7,270,000 des zétats zunis...).
Et qui dit moins de pétrole, dit moins de sous, et qui dit moins de sous dit moins de "développement". Quand on passe la frontiere de l'Oman vers les Emirats Arabes Unis, on passe du meme coup d'une petite route de montagne à une 4 voies impeccable illuminée même en pleine nuit, et on roule alors pleins gaz vers Abu Dhabi.
Donc, Abu Dhabi est la capitale des Zémirats Arabes Unis. Comme le pays a 36 ans, ben du coup la capitale aussi. Il faut donc imaginer qu'il y a 37 ans, au même endroit où l'on trouve aujourd'hui des alignements de gratte ciel allucinants, il y avait alors des dunes de sable jusqu'à l'horizon et trois bédouins qui se servaient le thé sous une tente en peau de dromadaire...
La ville a donc poussé comme un champignon en quelques années et a maintenant quouaziment conquis toute l'île sur laquelle elle est bâtie. Les trois bédouins et la tente en peau de dromadaire ont à peine eu le temps de déguerpir avant de se faire ensevelir par le bitume et le béton... L'aéroport a déjà été délocalisé sur le continent, les polders se créent un peu partout et la ligne de la cote recule sans cesse, tandis que les projets pharaoniques poussent sur les îles immédiatement voisines, comme par exemple les moult musées qui vont voir le jour au nord de la ville, dont l'annexe du Louvre...
La ville est plutot grande, on mettrait bien 3 heures à la traverser à pieds, mais comme toute ville nouvelle, est bien rangée et bien géométrique : les rues numérotées impaires parallèles à la corniche, les rues numérotées paires perpendiculaires, des avenues bordées de méga gratte ciels d'une vingtaine d'étages minimum chacun et des intérieurs de "quartiers" un peu moins hauts (tout de meme...).
Cependant, Abu Dhabi reste une ville sympatoche où j'aime bien aller me promener à pieds le long des grandes avenues et à l'intérieur des quartiers, grimper en haut des vieux immeubles dont l'accès au toit n'est pas condamné et m'asseoir à la terasse d'un boui boui boire un coup et fumer la shisha... Meme grande, la ville est encore à dimension humaine, et au contraire de Dubai, on peut s'y promener à pieds.
Dubai, la gigantesque, la ville hors normes, la ville du trop. Dubai est une ville impossible, trop grande, trop étalée, sans centre, sans repère, faite uniquement d'autoroutes et d'échangeurs, de chantiers et d'échafaudages. Le piéton à Dubai est un piéton mort.
A Abu Dhabi, ce qui est sympa aussi, c'est le mélange du "vieux" (par la j'entends années 60 ou 70) et de l'ultra-moderne, du traditionnel et de l'avant-gardiste, de la misère et du luxe, du poussiéreux et du brillant... Les voitures de kékés cotoient les vélos rouillés des pakistanais, les buildings de verre dominent les vieilles tours des sixties, les petites boutiques tenues par des indiens font face aux méga-giga-super centres commerciaux... des contrastes partout, j'aime bien!
Bon, allez zou place aux images :
La 5ème avenue...
Vue de la corniche depuis le port aux Dhows (bateaux de pêche traditionnels en bois), toujours en activité!
Lumières urbaines...
His Excellency Sheikh Zayed, défunt père de la nation, et ses deux fistons qui ont repris l'entreprise de papa, dont Sheikh Khalifa bin Zayed, à droite.
Abu Dhabi a aussi un super chantier naval pour Dhows et autres bateaux en bois. Ici tout se fait à la main...
Un propriétaire émirati vient voir comment le chantier se passe et donne un coup de main aux ouvriers indiens et iraniens.
La grande mosquée, dont le chantier est quouazi fini : on peut dire qu'elle a de la gueule!
Deux ouvriers : une petite pause en fin de journée...
defined
mélanges architecturaux!
Une famille indienne endimanchée, dans la 2ème avenue.
Une autre famille, émiratie, celle-là...
Un pêcheur sur le port des dhows.
Une émiratie d'adoption!
Coucher de soleil sur Lulu Island, avec au fond à gauche, le Marina Mall, méga centre commercial et restaurant panoramique (et non, aucune retouche de couleurs!)